Le voilier Madleen, transportant douze militants pro-palestiniens dont l’eurodéputée Rima Hassan, Manon Aubry, Thomas Portes et l’activiste Greta Thunberg, a été intercepté dans la nuit du au juin à 31 miles nautiques de Gaza par la marine israélienne, alors qu’il tentait d’acheminer de l’aide humanitaire vers l’enclave palestinienne sous blocus Escorté jusqu’au port d’Ashdod, l’équipage a été placé en rétention en vue d’une expulsion rapide d’Israël selon les autorités.
L’opération a immédiatement suscité de vives réactions politiques en France, notamment de la part de La France insoumise. Jean-Luc Mélenchon a exigé la libération de Rima Hassan, rappelant son statut d’eurodéputée et dénonçant une violation du droit international Manon Aubry a également condamné l’arraisonnement du bateau, qualifié d’illégal, tandis que 172 rassemblements de soutien ont eu lieu dans plusieurs villes françaises.
Le président Emmanuel Macron a dénoncé le blocus humanitaire à Gaza comme un « scandale » et assuré que la France suivait la situation de près pour garantir la protection de ses ressortissants La classe politique française reste divisée : certains dénoncent une opération de communication, tandis que la gauche radicale et de nombreux citoyens appellent à la libération des militants et à la poursuite de l’aide humanitaire à Gaza.