L’armée russe a lancé ce week-end une offensive majeure dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, marquant une première depuis plus de trois ans de conflit. Cette zone stratégique, voisine de Donetsk, était jusqu’ici restée en dehors des principales opérations terrestres, bien qu’elle ait régulièrement été la cible de frappes depuis le début de l’invasion russe en 2022.
Selon l’état-major russe, les unités engagées ont franchi la frontière ouest de la République autoproclamée de Donetsk et poursuivent leur progression sur le territoire de Dnipropetrovsk. Les autorités ukrainiennes, de leur côté, confirment des bombardements meurtriers dans la région, avec au moins un mort et plusieurs blessés recensés dimanche matin Le commandement ukrainien indique que les combats restent intenses et que la défense tient toujours ses positions face à l’avancée russe.
Cette escalade survient alors que la Russie et l’Ukraine s’accusent mutuellement de retarder un important échange de prisonniers, initialement prévu ce week-end. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un "jeu sale et politique" de la part de Moscou, qui refuse toujours toute trêve, estimant que le conflit est "existentiel" pour la Russie.
Dans ce contexte de tension accrue, la communauté internationale observe avec inquiétude l’évolution de la situation, alors que les négociations de paix restent au point mort et que les frappes russes continuent de viser massivement les infrastructures ukrainiennes.