Mauresmo, Mouratoglou et Cornet : le débat sur la place du tennis féminin enflamme Roland-Garros

Mauresmo, Mouratoglou et Cornet : le débat sur la place du tennis féminin enflamme Roland-Garros

La polémique enfle autour de la programmation des matchs féminins en night-session à Roland-Garros. Amélie Mauresmo, directrice du tournoi et première femme à occuper ce poste, a justifié l'absence de rencontres féminines en soirée par le critère du temps de jeu, expliquant que les matchs masculins, disputés en trois sets gagnants, offrent une durée plus prévisible pour les 000 spectateurs du court Philippe-Chatrier.

Patrick Mouratoglou, consultant et entraîneur reconnu, a relancé le débat en avançant un autre argument : selon lui, le manque de « grandes stars » dans le tennis féminin expliquerait la préférence pour les affiches masculines en prime time. Une affirmation aussitôt contestée par Alizé Cornet, ancienne joueuse et désormais consultante, qui rappelle la popularité grandissante des joueuses comme Aryna Sabalenka, Naomi Osaka ou Iga Swiatek, dont la notoriété sur les réseaux sociaux dépasse celle de nombreux joueurs masculins également programmés en soirée.

Les statistiques montrent pourtant que plusieurs matchs féminins auraient pu rivaliser en durée avec les affiches masculines proposées cette année. Les joueuses, à l’image de Sabalenka et Gauff, réclament d’être davantage mises en avant lors des grands rendez-vous nocturnes. La question reste ouverte : Roland-Garros changera-t-il sa politique en 2026 pour offrir au tennis féminin la visibilité qu’il mérite ?

Partager cet article