L’Assemblée nationale a adopté, jeudi juin, une résolution réclamant l’abrogation de la réforme des retraites de 2023, qui avait repoussé l’âge légal de départ de 62 à 64 ans et allongé la durée de cotisation à 43 annuités dès 2027. Porté par les députés communistes et soutenu par toute la gauche ainsi que le Rassemblement national, le texte a recueilli 198 voix pour et 35 contre. Cette résolution, sans valeur contraignante, vise avant tout à relancer la pression sur le gouvernement et à nourrir la contestation sociale.
En parallèle, la CGT et d’autres syndicats ont organisé une journée de grève et de manifestations à travers la France, avec plus de 160 rassemblements recensés. Des milliers de salariés, jeunes et retraités ont réaffirmé leur rejet de la réforme et exigé le retour à la retraite à 60 ans, dénonçant une mesure jugée injuste et impopulaire.
Si ce vote ne change pas la loi, il marque une victoire politique et symbolique pour les opposants à la réforme, qui espèrent désormais pousser l’exécutif vers un référendum ou une nouvelle concertation sur l’avenir du système de retraite.
