L’Opéra de Paris pleure la disparition de Stéphanie Romberg, Première danseuse emblématique, décédée à l’âge de 50 ans. Formée dès l’enfance à l’École de Danse de l’Opéra de Paris, elle intègre le corps de ballet en 1991, gravit rapidement les échelons jusqu’à devenir Première danseuse en 2003.
Au fil de sa carrière, Stéphanie Romberg a marqué la scène du Palais Garnier par son interprétation magistrale des plus grands rôles du répertoire : Gamzatti dans La Bayadère, Myrtha dans Giselle, La Reine dans Le Lac des cygnes, Rosaline dans Roméo et Juliette, ou encore l’Élue dans Le Sacre du printemps. Elle a également participé à des créations majeures, collaborant avec des chorégraphes de renom et laissant une empreinte indélébile sur la compagnie.
Après avoir pris sa retraite de la scène en 2017, Stéphanie Romberg avait poursuivi son engagement auprès de l’Opéra de Paris en tant que répétitrice invitée, transmettant son exigence et sa passion aux nouvelles générations de danseurs.
La communauté artistique salue unanimement son élégance, sa rigueur et sa générosité, rappelant qu’elle fut, selon les mots de la ministre de la Culture, « une enfant de l’Opéra de Paris qui lui avait dédié son talent, sa grâce et sa vie ».
Sa disparition soudaine laisse un vide immense dans le monde de la danse et au sein de l’Opéra Garnier, où son souvenir restera à jamais associé à l’excellence et à l’émotion du ballet français.