Marine Le Pen a connu une visite mouvementée à Nouméa, marquée par des échanges tendus avec les habitants et les responsables politiques locaux. Venue défendre un « plan Marshall » pour relancer l’économie et proposer une « pause institutionnelle » avant tout nouveau référendum sur l’avenir de l’archipel, la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a été vivement interpellée par des partisans loyalistes et des Calédoniens..
Face à la crise institutionnelle persistante, Marine Le Pen a plaidé pour un report de toute nouvelle consultation sur l’autodétermination, évoquant un délai de quarante ans, et mis en avant la priorité à la croissance et à l’emploi. Elle a critiqué la gestion gouvernementale du dossier calédonien, estimant que les réformes institutionnelles n’avaient pas apporté de solutions concrètes au quotidien des habitants.
Malgré ses scores électoraux élevés sur le territoire lors des dernières présidentielles, la cheffe du RN n’a pas réussi à convaincre une partie de son auditoire, certains dénonçant une méconnaissance de la réalité calédonienne et une proposition jugée trop éloignée des attentes locales..
Sébastien Chenu, vice-président du RN, n’a pas fait de déplacement remarqué à Nouméa, laissant Marine Le Pen seule en première ligne pour défendre la position du parti sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.