Depuis le 30 mai, de nombreux vols Transavia sont annulés en raison d’un mouvement de grève initié par un syndicat minoritaire d’hôtesses et stewards. Cette grève perturbe fortement le programme de la compagnie, avec des annulations touchant des destinations prisées comme le Maroc, la Grèce, l’Algérie ou encore les Canaries.
Les passagers concernés reçoivent parfois l’annonce de l’annulation seulement quelques heures avant le départ, compliquant la recherche de solutions alternatives. Certains voyageurs ont dû se débrouiller seuls pour rejoindre d’autres aéroports ou réserver de nouveaux billets, souvent à leurs frais Plusieurs groupes, notamment des touristes et des élus, se sont retrouvés bloqués à l’étranger, sans explications claires ni compensations immédiates de la part de la compagnie.
Transavia indique que ses équipes sont mobilisées pour limiter l’impact de la grève et que 90 % des passagers sont réaffectés sur un autre vol le même jour. Les voyageurs dont le vol est annulé peuvent demander un remboursement ou choisir un autre vol, conformément au règlement européen 261/2004 Selon la distance du trajet, une indemnisation de 250 à 600 euros peut être accordée, sauf en cas de circonstances exceptionnelles.
Cette vague d’annulations, en pleine saison touristique, porte un coup dur à l’image de la compagnie et affecte l’ensemble du secteur du voyage, avec des pertes financières et une forte incertitude pour les vacanciers.