La guerre entre la Russie et l’Ukraine connaît une nouvelle escalade ce lundi juin 2025, avec une offensive majeure des forces russes sur la région de Dnipropetrovsk, marquant une première depuis plus de trois ans de conflit. L’armée de Vladimir Poutine a lancé un assaut massif, mobilisant 479 drones d’attaque ou leurres et missiles dans la nuit, visant notamment cette région stratégique qui borde Donetsk et Zaporijjia, déjà partiellement sous contrôle russe.
Selon le ministère russe de la Défense, les troupes ont atteint la frontière ouest de la région de Donetsk et poursuivent leur progression vers Dnipropetrovsk. Cette avancée représente un revers significatif pour les forces ukrainiennes, déjà sous pression en raison d’un manque d’effectifs et d’armements. Côté ukrainien, le commandement militaire du Sud affirme toutefois que les soldats « tiennent leur secteur du front » et résistent à l’offensive, malgré les bombardements qui ont fait au moins un mort ce matin.
En parallèle, un nouvel échange de prisonniers de guerre a débuté entre Kiev et Moscou, conformément aux accords trouvés lors du récent cycle de négociations à Istanbul. Les deux parties ont convenu de libérer en priorité les soldats grièvement blessés, malades ou âgés de moins de 25 ans. Cet échange, qui doit se poursuivre dans les prochains jours, constitue l’un des rares résultats concrets des discussions, alors que les négociations de paix restent dans l’impasse.
La Russie maintient ses exigences de cession territoriale et de non-adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, tandis que Kiev réclame un retrait total des troupes russes et des garanties de sécurité occidentales. Les perspectives d’un cessez-le-feu durable demeurent lointaines, dans un contexte de combats intenses et de tensions diplomatiques persistantes.
