La guerre en Ukraine a connu une nouvelle escalade dans la nuit du au juin 2025, avec le lancement par la Russie d’un nombre record de 479 drones explosifs sur le territoire ukrainien. Selon l’armée de l’air ukrainienne, 460 de ces drones ont été interceptés, tout comme des missiles tirés simultanément, illustrant la pression constante exercée par Moscou sur les infrastructures civiles et militaires du pays.
L’ouest de l’Ukraine a été particulièrement visé, poussant la Pologne à faire décoller ses avions de chasse par mesure préventive, alors que les frappes russes se rapprochent dangereusement des frontières de l’OTAN Sur le terrain, la région de Dnipropetrovsk, jusque-là relativement épargnée, a été la cible d’une offensive russe inédite, marquant un possible tournant dans le conflit.
En représailles, l’Ukraine a intensifié ses attaques de drones sur le sol russe, touchant notamment une usine électronique en Tchouvachie, à 600 km à l’est de Moscou. Ces frappes, revendiquées par Kiev, visent à affaiblir la logistique militaire russe et à répondre aux bombardements quotidiens subis depuis plus de trois ans.
Sur le plan diplomatique, les négociations sur un échange de prisonniers restent au point mort, chaque camp accusant l’autre de retarder le processus. Le président Zelensky a dénoncé le « jeu sale et politique » de Moscou, tandis que l’OTAN, par la voix de son secrétaire général Mark Rutte, appelle à quadrupler les capacités de défense aérienne et antimissile de l’Alliance pour faire face à la menace croissante.
La situation reste extrêmement tendue, avec des combats intenses sur plusieurs fronts et une pression accrue sur les populations civiles.
