Miguel Uribe, sénateur conservateur et candidat déclaré à la présidentielle colombienne de 2026, a été grièvement blessé par balles samedi juin à Bogota lors d’un meeting de campagne. L’attaque, survenue en plein discours devant ses partisans, a plongé le pays dans la stupeur et relancé le débat sur la sécurité des figures politiques en Colombie.
Une attaque en pleine campagne.
Âgé de 39 ans, Miguel Uribe a été touché à deux reprises à la tête et une fois au genou. Il a été immédiatement hospitalisé et opéré en urgence ; son état reste critique, selon les médecins. La scène, filmée par plusieurs témoins, montre l’élu s’effondrant après les coups de feu, alors qu’il détaillait ses propositions pour l’élection présidentielle de mai 2026.
Un adolescent suspect interpellé.
L’auteur présumé de l’attaque, un adolescent de ans, a été maîtrisé sur place par les gardes du corps du sénateur et arrêté par la police. Deux autres personnes ont également été blessées lors de la fusillade. Les autorités ont ouvert une enquête pour déterminer les motivations de l’attaque et recherchent d’éventuels commanditaires.
Réactions et contexte politique.
Le président Gustavo Petro a dénoncé « une attaque contre la démocratie » et annoncé l’ouverture d’une enquête approfondie. Miguel Uribe, membre du parti Centre démocratique, est un opposant affiché au président en place. Son parti a qualifié l’attentat d’« acte de violence inacceptable ».
Miguel Uribe appartient à une famille politique influente : son grand-père maternel fut président de la République, et sa mère, journaliste, a été assassinée en 1991. Sa candidature était perçue comme l’une des plus sérieuses de l’opposition pour 2026.
La Colombie, régulièrement secouée par des violences politiques, fait face à une nouvelle épreuve alors que la campagne présidentielle ne fait que commencer.
