L’Ukraine a frappé un grand coup ce week-end en menant une attaque coordonnée de drones contre plusieurs bases aériennes russes, jusqu’en Sibérie. Selon Kiev, au moins 41 avions russes, dont des bombardiers stratégiques, auraient été détruits ou endommagés au sol, un bilan en cours de vérification par des sources indépendantes. Moscou a reconnu que plusieurs appareils avaient pris feu et affirme avoir repoussé la majorité des drones, interceptant 162 engins dans la nuit de dimanche à lundi, principalement dans les régions de Koursk et Belgorod.
Cette opération, saluée comme « la plus longue portée jamais réalisée » par le président Zelensky, intervient alors que la Russie poursuit sa progression sur le front est, notamment dans la région de Donetsk, où elle a conquis près de 400 km² en mai. Depuis un an, l’armée ukrainienne peine à regagner du terrain, tandis que la Russie contrôle désormais environ % du territoire ukrainien d’avant-guerre.
En réaction à cette attaque spectaculaire, la Russie a proposé à l’Ukraine un cessez-le-feu partiel de 48 à 72 heures sur certains secteurs, lors de nouveaux pourparlers à Istanbul. Kiev, de son côté, reste prudent et continue de réclamer le soutien international pour contrer l’agression russe et éviter toute « récompense » à Vladimir Poutine Cette escalade marque un tournant dans la guerre, avec des frappes ukrainiennes de plus en plus audacieuses et une intensification des négociations diplomatiques.
